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Le quatrième jour de la Troisième Semaine Sociale Oecuménique – a commencé par l’ouverture de la conférence académique intitulée «Confiance. Responsabilité. Philantropie».

2010-10-28 13:15

L’attention principale des rapporteurs était concentrée sur la compréhension de la philantropie non seulement comme de l’aide financière des personnes riches, mais comme de l’amour dévoué à ceux qui nécessite le soutien et l’encouragement. Comme l’a signalé Mme Youchtchenko, la bienfaisance est avant tout «une question spirituelle, une philosophie du partage avec les proches». Marc Hardy a présenté «la philantropie de l’encouragement personnel», qui consiste en ce que, malgré différentes circonstances, chaque personne dans sa vie peut aider à établir la confiance, à aider sincèrement d’autres, à leur donner l’espoir.«La philantropie aide, a souligné Marc Hardi, à construire de telles relations de confiance et témoigne du fait que nous croyons les intentions d’autres personnes et en leur potentiel de render la vie meilleure pour eux-mêmes et en même temps de créer les conditions d’existence pour leurs familles, églises, communautés et pays». Les assistants ont discuté de l’expérience mondiale de la confiance, responsabilité et philantropie avec Père Borys Goudziak, Recteur de l’Université Catholique Ukrainienne, Daniel Caron, Embassadeur du Canada en Ukraine, Ivan Yourkevytch, archevêque, nonce apostolique (représentant diplomatique du Pape) en Ukraine et Robert Spicer, Pasteur de l’Église Luthérienne des États-Unis. Doct. Père Borys Goudziak a parlé du budjet et de l’activité financière de l’UCU comme exemple de travail responsable en confiance et grâce à la philantropie. Le Recteur a présente les calculs approximatifs de la vie financière de l’Université et a affirmé que cela paraît être un mode imposible de financement, mais responsable, plein de confiance, philantropique et efficace depuis bientôt 16 ans de travail. Et Robert Spicer, Pasteur de l’Église Luthérienne des États-Unis, en parlant de la philantropie, l’a divisée en philantropie responsable et philantropie irresponsable. L’élément important de la philantropie responsable est la connaissance de l’objectif et le mode de dépense des moyens accordés, de même que son propre contrôle sur l’activité philantropique.

Les participants ont également discuté des questions de la philantropie d’intérêts du code fiscal. «Le principe de la philantropie d’intérêts oblige les organismes publics à dépasser leur milieu et aller dans la société pour démontrer ce qu’ils font», a souligné Mme Svitlana Kouts, DVV International Ukraine. Mr Rouslan Kraplytch, directeur du Programme humanitaire anti-crise du Fonds International «Vidrodzhennia» (“Renaissance”), a fait remarquer, à une des réunions, qu’aujourd’hui des recherches sont menées d’une nouvelle paradigme de la richesse dans laquelle le rôle principal revienne aux communautés orientées sur des valeurs, et qui se réunissent pour s’entraider. Et en ce qui concerne la motivation et les valeurs, “Les valeurs sur lesquelles se basent le business et les organismes sociaux sont différentes, et la crise consiste en ce que souvent, nous oublions la motivation ”.

Ce jour-là a été présenté au large public un projet de l’Institut des Études Oecuméniques intitulé «L’Observatoire des initiatives réussies». C’est une base électronique de données des initiatives réussies initiatives.org.ua dans différentes sphères de l’activité, où l’on pourra effectuer la recherche par régions de l’Ukraine et par thématiques. Le projet a débuté avec succès en juin dernier. Et déjà des dizaines d’organisations, de personnes actives et de fidèles de toute l’Ukraine ont participé à la création du projet, en présentant leurs initiatives.