Toutes les langues

 

Les jeunes ne sont pas indifférents sur l’avenir démocratique de l’Ukraine

2012-12-27 11:00

Plus de 50 étudiants de toutes parts de l’Ukraine ont présenté leurs thèses au cours de cette activité. Les participants ont travaillé en 5 sections concernant les thèmes des mass-médias, de la société civile, du conflit entre civilisations et des défis de l’époque actuelle.

Dans la section «Les chrétiens et la société civile» les étudiants ont étudié la question de l’influence de l’église sur la formation de l’idée nationale, les valeurs démocratiques en Ukraine et le rôle de la femme dans leur formation, ainsi qu’une nouvelle dimension de la vie religieuse dans les réseaux sociaux. En particulier, le dernier thème éclairci par Hlib Botcharov de la ville de Louhansk a suscité une vive discussion concernant la question de confession par internet.

Les participants de la section «L’initiative d’étudiants comme indice du développement de la société civile» ont pu présenter leurs projets sur l’intégration et la réhabilitation des personnes à besoins spécifiques, sur de nouvelles possibilités d’études des enfants handicapés, sur le rôle des bénévoles dans le travail social avec les enfants, sur l’attitude envers les déficients visuels et leur intégration dans la société. «Nous avons analysé la question pourquoi nous restons des êtres humains et pourquoi nous ne sommes pas indifférents envers les autres… Nous rappelons à la société son obligation : celle d’aider les gens à développer leur potentiel», a signalé Nina Haydouk, modératrice de la section.

Dans la section qui a ouvert son travail dans l’après-midi «Les médias et les valeurs chrétiennes» les étudiants ont envisagé la question d’éthique des journalistes au moment de rédiger des matériaux sur les thèmes religieux et celle des idées préconçues au moment de décrire la vie de l’Eglise en Ukraine. Ainsi, Youliana Lavrych, étudiante de l’Institut d’études œcuméniques a-t-elle donné aux journalistes religieux quelques conseils concernant l’éthique: «Il faut s’écarter de ses engagements confessionnels, nous ne devons pas concentrer notre attention seulement sur les problèmes de notre église, et nous devons comprendre sur quoi nous écrivons». Et aussi, selon la participante, le journaliste doit penser aux résultats qui s’en suivront du matériel. «Nos matériels doivent servir à la construction et non pas à la destruction», a signalé Youliana.

Dans une autre section, les étudiants ont analysé les questions du conflit entre les civilisations, entre les mondes islamique et chrétien, de la xénophobie, du racisme, du fondamentalisme et du multiculturalisme (dans son acception négative ou positive). Un des rapporteurs, l’Italien Marco Residori, étudiant de l’Université Nationale Ivan Franko de Lviv, a étudié l’œuvre d’Oriana Fallaci et son influence sur la formation des convictions xénophobes à l’égard des musulmans. «La tâche principale de son travail était de montrer le monde occidental et faire une sorte d’examen de conscience que nous n’avons pas fait depuis longtemps», a conclu le rapporteur.

Les participants de la section «Le christianisme et les défis de l’époque actuelle» ont analysé des sujets intéressants et enrichissants. Ils se sont penchés sur des questions du dialogue interconfessionnel en Ukraine, des racines chrétiennes de l’Europe, de la santé mentale et des problèmes écologiques, de la coexistence du christianisme et de la psychologie. La dimension chrétienne des défis et des réponses aux problèmes écologiques a été proposée par les étudiants de l’Université Nationale Youriy Fedkovytch à Tchernivtsi. Et le modérateur de la section, Viktor Zhoukovskiy, a fait le point du thème analysé: «Il faut être et ce n’est qu’après il faut agir. Etre soi-même, et pour être soi-même, il faut être en dialogue avec la société, mais il faut commencer par soi-même».

En faisant le bilan, les modérateurs de chacune des sections ont déterminé le meilleur rapporteur. Les élus ont reçu des récompenses d’honneur.

«Tous les rapports que nous avons eu la possibilité d’entendre aujourd’hui, étaient très intéressants et substantiels. Bien que certains participants de la conférence ne soient qu’étudiants de troisième année, leurs rapports étaient profonds et méritent l’attention. Je pense que dans l’avenir les participants de la conférence se feront connaître vraiment dans la recherche profonde des thèmes sur lesquels ils ont commencé à travailler», a conclu Iryna Martyniak, modératrice de la section «Le conflit des civilisations : mythe ou réalité?»

Galerie-de-photos