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Le business ukrainien apprend à construire la confiance

2010-10-28 13:00

Il a fait remarquer que le manque de confiance dans les pays postsocialistes est dû à une longue période de vie dans la peur, quand à cause du travail incessant du KGB et d’autres organismes, l’homme ne pouvait faire confiance à personne, sauf lui-même. Par contre une confiance amplifiée, d’après lui, est un élément critique de la conception du capital social, ce qui peut expliquer l’écart des résultats économiques au niveau même de sociétés entières et d’économies.

Marc Hardy a soulevé la question de la confiance du business envers les médias et de l’influence des médias sur la formation de la confiance envers le business. En se basant sur les réalités contemporaines de la société américaine qui a un niveau assez élevé de confiance envers l’État, il a fait remarquer que seuls les avis positifs dans la presse libre peuvent attirer l’attention des investisseurs à telle ou telle société. «Nous devons avoir la suprématie de la loi et un État fort, mais nous devons avoir également une presse libre, capable de contrôler si le business correspond aux normes éthiques», a signalé Marc Hardy. L’activité suivante de la journée, l’inauguration de l’exposition d’icônes modernes du célèbre atelier familial d’icônes «Ciel sur la terre» dirigée par Père Serhiy Pavelko. A l’exposition ont été présentées des icônes modernes de la collection d’artistes de Mykolayiv. Les visiteurs ont pu voir environ 15 oeuvres.

L’exposition a inclu des icônes réalisées dans différentes techniques, en particulier, des interprétations d’auteur des procédés d’écoles d’icônes ukrainiennes et étrangères, l’icône créative moderne. «Nous aspirons à renouveler, à soutenir et à continuer la tradition de vénération de l’icône, avant tout en famille. L’icône est une part du paradis. Selon les saints pères, l’icône est «Le Ciel sur la terre», la famille est une Petite Église, aussi l’icône l’unit-elle dans la foi et dans la création. Elle porte l’amour», a souligné Mariya Pavelko. La troisième journée de la Semaine Sociale Oecuménique s’est terminée par la projection du film intitulé "Trois histories de la Halytchyna". 86 minutes du film d’Olha Onychko, Ukrainienne, et de Sarah Fargat, Libanaise, qui habitent à Washington, c’est l’expérience vécue des événements tragiques qui se déroulaient il y a plus d’un demi-siècle en Halytchyna. C’est un événement socioculturel unique appelé à réunir de nombreux historiens, hommes publics, leaders religieux et toutes les bonnes volontés de différentes nationalités et confessions autour des thèmes principaux que l’on fait découvrir dans le film: la réconciliation, l’espoir et le pardon.